Michael Deschambault est spécialiste dans le financement du fonds de roulement pour la firme Affacturage J D. Il aussi passionné par le monde des affaires et l'entreprenariat. Il partage ses vues sur le sujet, exprime se qui se passe Derrière La Cravate

Travailler fort

Travailler fort


Je ne vous cacherai pas que j’ai été plutôt absent des réseaux sociaux ces derniers temps : conjonctures multiples au bureau obligent. Je ne vais pas entrer dans les détails. Ceci dit, j’ai tout de même réussi à stabiliser mon horaire et ça, ça fait un plus grand bien. La fenêtre que je me réserve pour la rédaction d’articles sur ce blogue s’est finalement éclaircie. Joie!

Ceux et celles qui me connaissent savent à quel point je peux être un bourreau de travail. Les mois précédents, j’ai travaillé : fort, très fort, très très fort. Cependant, en dépit de mes efforts, les dossiers avancent à pas de tortue et son ardu. Le climat économique actuel n’est pas à son meilleur et les opportunités d’affaires qui se présentent sont souvent complexes — plus qu’à l’habitude. Comme je ne suis pas du type «rat quittant le navire», je m’applique à venir du mieux que je peux en feuilletant mon carnet de contacts frénétiquement, en partageant différentes pistes de solution, en mettant l’épaule à la roue même si certaines causes peuvent sembler désespérées, Si je prends le temps de vous en parler ici, aujourd’hui, c’est que je constate que je ne suis pas le seul dans cette situation : plusieurs de mes contacts d’affaires confirment qu’ils vivent eux aussi ce rallantendo, que les entreprises attendent désespérément un essor économique, une sortie du statu quo.

 

Lorsque l’on est responsable du développement des affaires, nous sommes le pilier de la croissance de cette dernière. Aux ventes, nous passons rapidement de héro à zéro, selon le nombre de dossier conclus à la fin du mois. Malgré toute notre bonne volonté, la vente est un processus cyclique : elle l’était hier, l’est aujourd’hui et le sera demain. Bien entendu, il y a des manière de s’assurer d’avoir un flot régulier de nouveau client. Je ne veux pas tomber dans un cours de vente 101. Ce n’est pas l’objectif.


En affaires, lors de ces périodes de fluctuation de dossiers, on se remet rapidement en question. Est-ce que j’ai la bonne approche? Est-ce que je prospect aux bons endroits? Est-ce que je un bon vendeur finalement? Tout un chacun l’aura vécu et plus d’une fois. C’est une introspection normal qui peut être saine et malsaine à la fois. Il peut être bien de revisiter nos méthodes de développement et de chercher de nouvelles avenues. Là où sa devient pernicieux, c’est lorsqu’on laisse l’anxiété gruger notre confiance. La nervosité et la perte de confiance sont la rouille sur l’armure d’un vendeur. Il est crucial, pour survivre dans le monde des affaires, de savoir mettre en perspective les tempêtes, de s’appuyer sur nos forces et savoir prendre la critique constructive puis mettre de côté les attaques à notre intégrité.


Des hauts et des bas, il y en aura toujours. C’est l’apanage de notre fantastique système capitaliste. C’est correct de s’en faire, mais pas trop.


J’écris cet article pour un ami qui m’a fait part de ses inquiétudes. J’espère qu’il le lira et que ça lui fera du bien. C’est un sapré bon gars, talentueux à part ça.


Pour ma part, dans l’adversité, je rehausse mon jeux d’un cran et je travaille fort. Si ça ne marche pas, je travaille encore plus fort. Et si ça ne marche toujours pas, je continu quand même de travailler fort.


On récolte ce que l’on sème. Ça aussi, c’est encore vrai.
 

Margaret Heffernan: Why it's time to forget the pecking order at work

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Chicago [The Second City]

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